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Sybille.

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Sybille et son vélo Cyfac. Paris, France. 2023. © Nicola Fioravanti

Je m'appelle Sybille , j'ai grandi en Eure-et-Loir et habite à Paris depuis une décennie, bien que je m'évade souvent à l'extérieur de la ville pour profiter du grand air et de la joie de pédaler en plein air. Je travaille en tant qu'indépendante sur des projets liés au numérique.

J'ai appris à faire du vélo dès mon enfance, une compétence qui symbolisait pour moi l'indépendance à la campagne. Des semaines à vélo avec des amis, parcourant une quarantaine de kilomètres par jour, étaient le summum de l'aventure pendant les étés. Jusqu'en 2019, le vélo était principalement un moyen de transport, notamment avec les Vélib' , à l'époque de la société JCDecaux. Cependant, après avoir participé à un marathon, j'ai découvert le vélo de route et, en 2020, un magnifique vélo en carbone a amplifié ma passion.

L'année 2022 a marqué un tournant, véritable "année du vélo" pour moi. J'ai exploré la longue distance avec mes premiers BRM 200 et BRM 300, ainsi que la Poco Loco 700 sur route. C'est devenu une véritable passion. J'ai également succombé à d'autres disciplines, investissant dans un pignon fixe pour mes déplacements quotidiens à Paris et découvrant le gravel.

Je roule principalement avec trois types de vélos : route, pignon fixe et gravel. Mon parcours à Paris est varié, mais en tant que résidente de la rive gauche, je traverse souvent la Seine vers la rive droite, une expérience que j'apprécie particulièrement au lever ou au coucher du soleil.

Les émotions que je lie à ma pratique du vélo sont multiples. La sensation de liberté, que ce soit en explorant la ville ou en partant à la découverte de nouveaux lieux en dehors de Paris, est inestimable. La joie découle non seulement de cette liberté, mais aussi de l'aspect social intense de mes sorties en groupe et de mes aventures de bikepacking, créant une véritable communauté. L'adrénaline que je ressens lors de pratiques plus extrêmes, comme le cyclisme sur piste ou les descentes de cols, apporte une excitation unique. Enfin, la satisfaction liée au dépassement de soi et à la réalisation de nouveaux défis complète cette palette émotionnelle.

Les bienfaits pour mon corps et mon mental sont évidents. Le vélo a considérablement amélioré ma forme physique et renforcé ma santé mentale en me procurant une sensation de liberté et en élargissant mon cercle social.Pour moi, rouler à vélo se résume en liberté, plaisir et partage.

Depuis que je pratique le vélo, j'ai remarqué des changements significatifs dans ma vie. Après la période du Covid-19, le vélo m'a offert la liberté tant recherchée et m'a ouvert les portes de communautés extraordinaires. Je suis devenue plus aventureuse, optant pour des nuits en plein air, des bivouacs et une vie plus simple pendant mes vacances. Ce changement a contribué à m'ouvrir davantage aux autres et à élargir mes horizons, me permettant de rencontrer des personnes formidables qui sont maintenant proches de moi.

Mes conseils pour ceux qui souhaitent commencer à faire du vélo sont simples : lancez-vous, posez des questions, participez à des sorties en groupe, prenez le temps d'entretenir vos vélos et apprenez à le faire vous-même.

Enfin, je tiens à partager une idée qui me tient à cœur liée au monde du vélo : il est crucial de décarboner nos déplacements et de revenir massivement à l'utilisation du vélo.

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